À la suite de l’annonce conjointe faite aujourd’hui par le Premier ministre du Canada et son ministre de l’Immigration, Daniel Bernhard, directeur général de l’Institut pour la citoyenneté canadienne, a fait la déclaration suivante :
La réduction draconienne des taux d’immigration suscitera plus de problèmes qu’elle n’en résoudra.
La cible de 105 000 résidents permanents de moins ne représente que 0,25 % de la population. Cette mesure n’aura pas pour effet de ralentir la demande de logements. Par contre, l’absence de ces quelque 105 000 personnes se fera ressentir sur la main-d’œuvre du secteur de la construction, celle requise dans les garderies pour en accroître l’accès et celle nécessaire au secteur de la santé pour y réduire les délais d’attente. Ces besoins ne vont qu’augmenter à mesure de la baisse de l’immigration.
Dire qu’il y a trop d’immigrants au pays pour les logements et le système de santé dont nous disposons est une façon trompeuse de présenter les choses. De fait, les capacités du Canada en matière de logement et de services de santé sont insuffisantes pour accommoder toute la population immigrante requise pour assurer sa prospérité et sa réussite.
Nous ne pouvons pas ralentir notre avancée à cet égard, nous ne pouvons que continuer à progresser pour y parvenir.
L’immigration n’est pas la cause des difficultés auxquelles le Canada doit faire face. S’il est compréhensible que le gouvernement veuille rétablir la confiance du public dans son système d’immigration, nous espérons que l’annonce faite aujourd’hui n’amènera personne à penser que, face au ralentissement de la croissance, ce qu’il faut, c’est un ralentissement de nos progrès.
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Alex Nanoff
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