POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

En 2024, les nouveaux arrivants seront encore plus nombreux à avoir accès à ce que le Canada offre de meilleur grâce à un laissez-passer Canoo bonifié.

Grâce à ce laissez-passer, les nouveaux arrivants se sentent mieux accueillis, ce qui aide le Canada à retenir des personnes dont il a besoin à une époque où elles sont de plus en plus désillusionnées.  

Montréal, le 11 octobre 2023 – Fort du succès de la passe d’accès Canoo, l’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC) est ravi de désigner le Musée McCord Stewart comme premier partenaire de confiance de Canoo auprès des nouveaux.elles arrivant.e.s, en reconnaissance de son apport exceptionnel à l’accueil des nouveaux arrivants par le biais de Canoo. À l’heure actuelle, les nouveaux résidents permanents qui sont membres de Canoo ont droit à l’entrée gratuite au Musée pour une période d’un an. Grâce à ce nouveau partenariat, ils pourront désormais bénéficier d’un accès gratuit ou à prix réduit au musée pendant plus de cinq ans, afin de se plonger dans l’art, l’histoire et les expositions culturelles du Canada. De plus, le musée étend les privilèges de Canoo aux étudiants étrangers et aux personnes déplacées.

Une étude récente de l’ICC a révélé que la désillusion des nouveaux arrivants à l’égard du Canada est en hausse. Les taux d’accession à la citoyenneté ont diminué de 40 % depuis 2001, et 30 % des nouveaux arrivants de moins de 30 ans prévoient de quitter le Canada après moins de deux ans.

 « Grâce au laissez-passer Canoo, le Musée McCord Stewart résiste activement à la tendance, en offrant des expériences transformatrices et accueillantes qui rendent le Canada plus attrayant et plus attachant, affirme Daniel Bernhard, chef de la direction de l’ICC. Comme partout au Canada, la prospérité du Québec dépend des nouveaux arrivants, qui doivent non seulement venir, mais aussi rester, s’épanouir et devenir de fiers citoyens. Les partenaires de confiance du programme d’accueil des nouveaux arrivants de Canoo, à l’instar du McCord Stewart, s’engagent encore plus pour offrir ce service indispensable pour les immigrants et pour le Canada. »

« Le Musée McCord Stewart  à cœur de présenter les histoires des communautés montréalaises et québécoises de manière inclusive, à travers ses collections et ses programmes, et à mieux refléter les préoccupations sociales actuelles.  Les nouveaux arrivants comme les Canadiens de longue date sont invités à prendre part aux dialogues et aux échanges que le Musée souhaite participatifs et centrés sur les citoyens, pour un meilleur vivre-ensemble sur le long terme, » affirme le Musée McCord Stewart.

Le Musée McCord Stewart accueille plus de 600 000 visiteurs chaque année et constitue une destination de choix pour découvrir l’apport de Montréal au développement du Québec et du Canada, et présenter les histoires et les réalités des peuples autochtones.

Depuis 2010, Canoo a accueilli plus de 500 000 nouveaux arrivants. Tous les nouveaux résidents permanents et les nouveaux citoyens peuvent découvrir ce que le Canada a de mieux à offrir en téléchargeant l’application gratuite Canoo. En 2024, Canoo accueillera encore plus de nouveaux arrivants. 

À propos de Canoo

La carte d’accès Canoo est conçue pour faire apprécier le Canada aux nouveaux arrivants en leur faisant découvrir les meilleures expériences du pays.

En téléchargeant l’appli gratuite Canoo, les nouveaux arrivants ont accès à plus de 1 500 expériences et destinations, dont des parcs, des musées, des galeries, des concerts, des voyages, des matchs de sports professionnels et bien plus encore. Les offres des partenaires comprennent VIA Rail, Parcs Canada, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée d’anthropologie de Vancouver, le Cirque du Soleil et le Toronto FC.

À propos de l’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC)

L’ICC œuvre pour ouvrir le Canada aux nouveaux arrivants, en facilitant et en encourageant leur cheminement vers une citoyenneté pleine et active au Canada. L’ICC est un organisme de bienfaisance indépendant, cofondé en 2006 par la très honorable Adrienne Clarkson et par John Ralston Saul.

À propos du Musée McCord Stewart

Ancré au cœur de la métropole depuis plus de 100 ans, le Musée McCord Stewart met en lumière la vie à Montréal, d’hier à aujourd’hui. Il témoigne des histoires, de la vitalité, de la créativité et de la diversité des communautés qui la composent. Engagé dans une démarche de décolonisation et de développement durable, il conçoit des expositions et des activités éducatives, culturelles et citoyennes qui portent un regard critique et inclusif sur l’histoire sociale et les enjeux contemporains. Gardien d’un remarquable patrimoine, le Musée possède diverses collections – Archives, Art documentaire, Costume, mode et textiles, Cultures autochtones, Culture matérielle et Photographie – riches de 2,5 millions d’images, d’objets, de documents et d’œuvres d’art qui le positionnent comme l’un des musées de référence en Amérique du Nord.

Médias

Brooke Timpson
403-605-2282
media@inclusion.ca

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Toronto (Ontario)

Le pourcentage de résidentes et résidents permanents qui obtiennent la citoyenneté canadienne a chuté depuis 2001, comme l’attestent les nouvelles données de Statistique Canada obtenues par l’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC).

En dépit des efforts menés par le Canada pour attirer un nombre croissant de nouveaux arrivants, la proportion d’immigrants qui se saisissent de l’occasion pour devenir Canadiennes ou Canadiens est en chute libre. Les données recueillies durant le recensement de 2021 révèlent que seuls 45,7 % des résidents permanents obtiennent leur citoyenneté canadienne dans les dix ans qui suivent leur arrivée, alors qu’ils étaient 60 % en 2016 et 75,1 % en 2001. Cela représente une chute de 40 % de l’obtention de la citoyenneté en vingt ans.

Ces chiffres ont été communiqués par Statistique Canada à l’ICC dans le cadre des recherches en cours sur le déclin des taux de citoyenneté.

«Que la proportion de nouveaux arrivants à obtenir la citoyenneté canadienne soit passée de 75 % à seulement 45 % est tout à fait choquant,» a déclaré Daniel Bernhard, chef de la direction de l’ICC.

«Que la proportion de nouveaux arrivants à obtenir la citoyenneté canadienne soit passée de 75 % à seulement 45 % est tout à fait choquant”

Daniel Bernhard, chef de la direction de l’ICC.

Cette réalité va à l’encontre de tout ce que nous avons tendance à penser quant au fait que le Canada serait un pays accueillant, a-t-il commenté. S’il est vrai que cette réalité soulève toutes sortes de questions auxquelles il sera difficile de répondre, elle montre surtout qu’il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme. L’avenir du Canada dépend de la capacité des nouveaux arrivants à devenir Canadiens et à mettre leur énergie et leurs talents au service de notre réussite collective. Le fait que les nouveaux arrivants se désintéressent de la citoyenneté canadienne devrait nous alarmer au plus haut point, sachant que pendant des décennies elle était très convoitée. »

« Le déclin du taux de citoyenneté pourrait nuire à la résilience économique, sociale et démocratique du Canada à long terme, a pour sa part expliqué George Carothers, directeur principal du programme Idées et perspectives de l’ICC. Les immigrants ne font pas seulement partie de la force de travail du pays ; ce sont aussi de futurs électeurs et dirigeants locaux. Ce qui est certain, c’est que l’avenir de la démocratie canadienne est étroitement lié à la résolution de ce problème. L’ICC met tout en œuvre pour connaître les causes de l’effondrement apparent de la valeur marchande que constitue la citoyenneté canadienne. Nous invitons tous les Canadiens qui s’impliquent dans la vie du pays à se joindre à nous.

Il est naturel que nous voulions que les gens qui apportent leur contribution à la prospérité du pays y restent et en deviennent citoyens, » a-t-il conclu.

Il est naturel que nous voulions que les gens qui apportent leur contribution à la prospérité du pays y restent et en deviennent citoyens»

George Carothers, directeur principal du programme Idées et perspectives de l’ICC

Grâce à son programme Canoo, l’ICC est en relation avec près d’un demi-million d’immigrants récents. Il travaillera avec eux au cours des mois à venir afin de mieux saisir les causes profondes de ce déclin choquant.

Pour en savoir plus : Tendances du taux de citoyenneté chez les nouveaux immigrants au Canada – de 1991 à 2016 (Statistique Canada, 2019)

À propos de l’ICC

L’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC) s’emploie à ouvrir le Canada aux nouveaux arrivants, en facilitant et en promouvant leur cheminement vers l’obtention d’une citoyenneté canadienne intégrale et active. L’ICC est un organisme caritatif indépendant, cofondé en 2006 par la très honorable Adrienne Clarkson et John Ralston Saul.

Communications avec les médias

Alex Nanoff
613.709.6318
media@inclusion.ca

En ces temps difficiles, les communautés se rassemblent pour soutenir leurs membres les plus vulnérables. Malheureusement, certaines communautés deviennent la cible d’attaques haineuses en ligne comme ailleurs.

Mathieu Marion, membre du groupe francophone #JeSuisLàCanada, a partagé son point de vue sur la COVID-19, sur la lutte contre les informations haineuses, fausses et trompeuses grâce au rétablissement des faits et sur l’impact du contenu numérique sur le monde physique.

Pouvez-vous décrire ce qu’est le mouvement du contre-discours et pourquoi les groupes comme #jesuislà sont importants?
Selon moi, le mouvement du contre-discours vise à neutraliser l’effet multiplicateur des réseaux sociaux sur la propagation des discours haineux de toutes sortes, qui sont autant d’atteintes à notre vivre-ensemble et qui nuisent à la santé de notre État de droit et notre démocratie. Ces réseaux donnent une plus grande visibilité aux discours haineux, qui peuvent alors influencer une partie de l’opinion publique en la polarisant vers des positions politiques extrémistes, voire même provoquer des attentats comme le massacre de la mosquée de Ste Foy en janvier 2017. Il faut donc réagir, et faire sa part en tant que citoyen.

Malheureusement, Facebook (pour ne prendre que cet exemple) ne retire que très rarement les commentaires ou statuts haineux suite à une ou des plaintes, et ce de façon aléatoire. Certains médias au Québec (comme Radio-Canada ou La Presse) ont commencé depuis peu à surveiller leurs propres pages Facebook pour en éliminer les propos haineux. Mais la situation n’est pas idéale, il reste du travail à faire.

Or, que ce soit sur Facebook, Twitter ou d’autres plateformes, répondre à un commentaire haineux n’est pas efficace : l’échange qui s’en suit ne réussit jamais à convaincre son auteur de changer d’avis, et il attire en fait l’attention sur le commentaire haineux, au lieu de minimiser sa portée.

Par ailleurs, les esprits s’échauffent souvent, et on peut être porté à insulter et risquer de se faire bloquer soi-même son compte, si Facebook reconnaît que notre propos enfreint ses « standards de la communauté ». Bref, c’est peine perdue et cela donne l’effet contraire de ce qui est visé. De surcroît, les échanges soutenus avec des extrémistes sur les réseaux sociaux ne sont pas sans affecter notre bien être mental.

C’est pour ces raisons que la tactique de #JeSuisLà semble plus prometteuse. Laisser un commentaire positif, appuyé sur des faits et arguments, en ignorant les autres commentaires haineux sur le fil, avec les étiquettes comme #JeSuisLàCanada et #JeSuisLàQuébec, permet, après avoir reçu plusieurs mentions « j’aime » et remonté sur le fil dans l’algorithme FB, de rendre invisible la majorité des commentaires haineux, et d’éloigner l’attention des nouveaux venus sur le fil de ceux-ci.

Par ailleurs, à l’usage on voit que les commentaires avec ses étiquettes provoquent rarement des réponses haineuses. Les étiquettes semblent avoir un effet dissuasif.

Pourquoi avez-vous décidé de vous impliquer dans le mouvement #jesuislà? Avez-vous été inspiré par un moment, un commentaire ou un article en particulier?
J’ai découvert #JeSuisLà par cet article du Guardian. J’ai par la suite pu retracer le groupe canadien #JeSuisLàCanada et m’y joindre. J’ai obtenu par la suite la permission d’utiliser #JeSuisLàQuébec pour une équipe francophone.

Le contexte politique québécois étant ce qu’il est, la seule mention de #JeSuisLàCanada aurait un effet négatif, car il eut été facile pour les détracteurs nationalistes de réfuter un commentaire avec cette mention comme étant « fédéraliste ». Malheureusement, il semble pour l’instant difficile d’attirer des membres pour ce groupe francophone.

Selon ce que vous avez pu observer, quels sont les sujets les plus enclins à attirer des commentaires problématiques?
Au Québec, ce sont les sujets qui portent sur la laïcité et le voile musulman qui attirent le plus de propos haineux, à cause de vifs débats publics sur des questions telles que les accommodements raisonnables qui ont mené au rapport Bouchard-Taylor en 2008, le projet de « charte » du Parti Québécois en 2013-2014 et récemment la Loi sur la laïcité de l’État. Il faut ajouter à cela l’entrée irrégulière des immigrant·e·s au Chemin Roxham à la frontière avec les États-Unis, qui sont majoritairement d’origine haïtienne ou africaine — cela provoque des réactions racistes.

L’immigration en général est un sujet « chaud » car les Québécois·es dans certaines tranches d’âge et dans certaines régions plus que d’autres ont une peur de disparaître comme peuple et comme culture, et voient les immigrant·e·s comme un risque à leur survie. La réduction du nombre d’immigrants est un sujet d’actualité récurrent. Le multiculturalisme est aussi souvent critiqué, n’étant pas vu comme ayant pour but un respect des droits de minorités et leur intégration, mais plutôt comme une politique visant à détruire le Québec.

Autrement, les sujets comme les changements climatiques donnent lieu à des débordements, qui ne visent pas les minorités cependant, mais Greta Thunberg, les jeunes, les écologistes, etc.

Dans le contexte de la Covid-19, qu’est-ce qui a changé au niveau de l’implication des participant·e·s et/ou du contenu que vous voyez en ligne dans les nouvelles et dans les sections de commentaires?
Au départ, la Covid-19 a eu un effet apaisant : les principaux chroniqueurs alimentant la xénophobie dans la province ont tourné leur attention ailleurs. Mais depuis quelque temps, la peur dicte aux gens de trouver des responsables pour la crise, et les contenus médiatiques qui font mention de personnes juives, autochtones ou musulmanes donnent souvent lieu à de nombreux commentaires racistes.

En ce qui a trait aux propos dangereux, haineux, trompeur ou mal informé qui sont exprimés en ligne, qu’aimeriez-vous voir comme action de la part du gouvernement? de la société civile? des citoyen·ne·s ordinaires?
Je ne crois pas que le gouvernement puisse faire grand-chose, sans risquer de se faire accuser d’imposer une censure. Cependant, les politiciens devraient pour certains cesser de jeter de l’huile sur le feu dans le but de gagner des sympathies et des votes – comme Maxime Bernier – et, pour d’autres, être plus conscients de cette réalité des réseaux sociaux et de dérives qu’on y retrouve. Je dirais en fait que le problème est d’abord au niveau des médias indépendants, une condition essentielle pour notre santé démocratique, qui ont des difficultés financières : le gouvernement devrait trouver une formule pour mieux les financer.

Au Québec, il y a plusieurs acteurs qui font une œuvre efficace, dont la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et le regroupement la Ligue des droits et libertés. Là aussi les conditions matérielles pour faire un bon travail devraient être assurées. Malheureusement le Conseil de presse est un outil très peu efficace pour contrer les fausses nouvelles et chroniques qui alimentent la haine.

Les citoyen.ne.s ordinaires ? J’aimerais en voir un plus grand nombre rejoindre #JeSuisLàCanada !