Je m’appelle Kristina Pandilovska et je suis arrivée au Canada il y a neuf ans, en novembre 2008. Je viens de Macédoine, un pays très petit mais magnifique qui est situé en Europe de l’Est. Mon parcours n’a pas été toujours aisé et facile, mais je ne le changerai pour rien au monde.
Je suis venue ici avec mon frère parce que mon père, qui vivait et travaillait déjà à Toronto, a pris l’initiative et fait les démarches nécessaires. J’avais alors 18 ans et mon frère 13 ans. Je me souviens avoir été impressionnée par la taille des autoroutes, des immeubles et des centres commerciaux, mais j’ai surtout détesté ce nouveau pays. J’avais laissé ma vie en Macédoine, y compris ma mère. Je me sentais perdue et étrangère. Je retournais chez moi (en Macédoine) chaque été pour quatre à cinq mois. Au retour, il fallait tout recommencer.
Je veux sensibiliser les gens et les enfants qui vivent la même chose que moi. Le fait de grandir dans un pays étranger sans un de vos principaux aidants ou proches peut être une expérience éprouvante, surtout avec une telle transition.
C’est pourquoi je repoussais chaque année l’obtention de la citoyenneté. Il m’a fallu très longtemps pour me décider. Mais chacun va à son rythme; nous sommes tous différents et c’est une des choses que j’ai commencé à apprécier ici le plus ici [au Canada] – la diversité et l’unité des gens et des cultures.
Je suis devenue officiellement une citoyenne canadienne en mai 2016. Je n’en reviens pas à quel point je suis chanceuse d’habiter, d’étudier, de travailler et de faire ma vie dans un pays qui se développe vite et qui regorge de potentiel et de possibilités. Mes objectifs et mes responsabilités ont changé et prennent de l’ampleur parce que j’ai appris à avoir des rêves ambitieux.
Mon frère Filip et moi avons passé beaucoup de temps à tisser des liens en utilisant le Laissez-passer culturel pour découvrir des endroits comme le Musée royal de l’Ontario. Je peux dire à présent que j’adore Toronto. J’aime visiter des galeries et des musées, me promener au centre-ville et admirer toutes les illuminations. J’ai même participé à un film qui rend hommage aux nouveaux Canadiens [à Toronto].
Je suis fière d’avoir une double citoyenneté et heureuse que le Canada soit à présent mon pays où je me sens en sécurité, soutenue et inspirée, et où je mène une vie choyée à tous les points de vue. Je conseille aux nouveaux Canadiens de ne jamais renoncer. On est parfois dépassé au début, mais il faut se donner du temps. Vos rêves méritent que vous soyez patients et y croyez, et ce pays peut vous fournir les moyens de prendre votre destinée en main.
À propos du LPC: Cela fait presque 10 ans que l’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC) propose le Laissez-passer culturel (LPC), un programme innovateur sans pareil qui permet aux nouveaux citoyens de découvrir à la culture canadienne. L’heure est venue pour le LPC de prendre le virage numérique. Soutenez l’ICC.
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